Le Musée Jeanne d’Albret propose durant tout l’été des animations pour se souvenir de la Guerre en Béarn.

Jeanne d’Albret, reine de Navarre, par crainte d’un attentat, se réfugie à La Rochelle. À cause de son choix religieux, certains Béarnais et les nobles basques se rallient à la bannière du roi Charles IX, bien décidé à reconquérir le Béarn par son bras armé, Antoine de Lomagne de Terride. Dès le mois d’avril, Terride conquiert la plus grande partie du Béarn avec force violence et pillages. L’armée béarnaise se réfugie alors à Navarrenx, refusant de se rendre. Un siège de près de trois mois va commencer… Un siège bien documenté Le déroulé des jours qui suivent nous est parvenu par un document : « Le journal du siège de Navarrenx de 1569 », manuscrit anonyme du xv ie siècle, réédité par le Cercle Historique de l’Arribère (CHAr) d’après une copie du x ixe siècle. Aussi, le musée Jeanne d’Albret et le CHAr ont préparé quelques animations pour la commémoration des 450 ans de la Guerre en Béarn. Des visites tous les jeudis Tous les jeudis des vacances d’été, le musée propose une visite centrée sur les enjeux et les étapes de cette guerre (à la fois guerre civile, guerre de religion et tentative d’annexion du Béarn par le roi de France) qui a profondément marqué Navarrenx et Orthez. Le CHAr présentera à Navarrenx une exposition qui reprendra les grandes lignes de la visite du musée. À ne pas manquer : une grande visite contée sur le déroulé du siège, directement sur les remparts, les 3 août et 21 septembre 2019.

Plus d’informations sur le site du musée : www.museejeannedalbret.com sur le site du CHAr : http://bearndesgaves.fr/char/

Femmes en religion, en associations, en politique, en féminisme, en résistance… Le musée de Ferrières leur consacre à toutes une exposition, visible tout l’été.

Il y en a pour toutes les vocations, tous les services. Et beaucoup ont été des pionnières. De nouveaux mannequins Le musée présente déjà, depuis l’été 2018, trois mannequins vêtus de robes marquées par l’histoire : une infirmière volontaire en 1914-1918, une médecin résistante et déportée et la première femme pasteure dans l’Église réformée. Le visiteur est accueilli, cette année, par d’autres mannequins, sous la chaire du hall d’entrée : une officière de l’Armée du Salut, des diaconesses de Reuilly et de Strasbourg, une sœur de Pomeyrol. De nombreuses femmes engagées Car le protestantisme français connaît lui aussi des femmes pasteures, de plus en plus nombreuses, et des femmes engagées pour la vie dans les soins médicaux et la prière. Dans le parcours de l’exposition permanente, puis dans la salle d’exposition temporaire, le visiteur découvre bien d’autres visages et destins : les femmes qui ont résisté à Louis XIV, avec l’icône huguenote qu’est Marie Durand ; celles qui ont résisté au régime de Vichy, aux autorités d ’ Occupation , à la déportation des juifs ; des pionnières de l’éducation des femmes et de l’école laïque ; des poétesses et des romancières ; une industrielle ; une reine, Jeanne d’Albret, et une ministre de la République, Catherine Trautmann ; des militantes de Jeunes Femmes et du Mouvement français pour le planning familial et une lanceuse d ’alerte avec Irène Frachon.