Dans un futur proche, la population féminine a été pratiquement éradiquée par un virus. Un père tente de survivre, avec sa fille miraculeusement épargnée par l’épidémie, dans un monde hostile et dangereux, en la faisant passer pour son fils…
Light of my Life est un survival post-apocalyptique et intimiste. Anti-spectaculaire, le film est au contraire lent, contemplatif, ou plutôt introspectif. Peut-être un peu trop parfois… mais indéniablement d’une grande sobriété et d’une belle Intensité.
On apprend petit-à-petit, par bribes, notamment à travers quelques flashbacks, les circonstances qui ont amené à la situation chaotique dans laquelle on retrouve nos héros. Mais on ne nous dit pas tout, ni des origines ni de la réalité de la situation dans laquelle le monde se trouve alors… ce qui entretient aussi un climat de tension et d’inquiétude.
Mais au-delà de ce contexte post-apocalyptique, le film est aussi, et même d’abord, un conte sur la relation père-fille, qui évoque le rôle du père, notamment en l’absence de la mère, la transmission et la force de l’amour. Il y a dans le film quelques scènes très fortes dans cette perspective. Je pense en particulier, vers la fin du film, lorsque la fille demande à son père (dans des circonstances que je […]