La Maison vide, Laurent Mauvignier, Editions de Minuit, 752 pages, 25€
Le passage qui donne envie de lire La Maison vide
« En 1976, mon père a rouvert la maison qu’il avait reçue de sa mère, restée fermée pendant vingt ans. À l’intérieur : un piano, une commode au marbre ébréché, une Légion d’honneur, des photographies sur lesquelles un visage a été découpé aux ciseaux. »
Extrait de la quatrième de couverture
Une maison peuplée de récits, où se croisent deux guerres mondiales, la vie rurale de la première moitié du vingtième siècle, mais aussi Marguerite, ma grand-mère, sa mère Marie-Ernestine, la mère de celle-ci, et tous les hommes qui ont gravité autour d’elles.
Toutes et tous ont marqué la maison et ont été progressivement effacés. J’ai tenté de les ramener à la lumière pour comprendre ce qui a pu être leur histoire, et son ombre portée sur la nôtre.
=> Des idées de lecture avec les autres finalistes du Goncourt
- Nathacha Appanah : La Nuit au cœur (Gallimard)
- Emmanuel Carrère : Kolkhoze (P.O.L)
- Caroline Lamarche : Le Bel Obscur (Seuil)
