Son livre envoûte et stimule. Et dire qu’il ne serait pas paru si, hospitalisée pour la énième fois, elle, l’aumônier hospitalier, n’avait compris à la mine des médecins que la mort rôdait. «Que regretterais-je de n’avoir pas fait ?» se demanda-t-elle. De retour chez elle, Marie-Laure Choplin expédia son dernier manuscrit, des chroniques radiophoniques, à l’éditeur de L’autre Dieu: un titre de Marion Muller-Colard qu’elle apprécie particulièrement parmi les «pépites de la Petite bibliothèque spirituelle de Labor et Fides».
Le courriel enthousiaste de l’éditeur lui parvint à l’hôpital, au lendemain d’une nouvelle urgence; quelques minutes avant la visite de trois médecins au visage sombre, bien incapables de concilier son sourire extatique et le résultat du dernier scanner… Heureusement rétablie, Marie-Laure Choplin rit de ce souvenir, dans la pièce sous les combles où elle médite trente minutes chaque matin devant une […]