Un souci pédagogique constant et ouvert
Dès le XVIe siècle, des liens forts unissent la Réforme et l’instruction populaire :
- exigence de l’accès direct à la Bible impliquant le développement de la lecture,
- confiance dans les effets bénéfiques de l’accès élargi aux connaissances : plus les hommes seront cultivés plus ils se détacheront des « superstitions catholiques ».
L’individualisme religieux et la place centrale de la médiation par le livre appelaient l’éducation : « c’est la Réforme qui s’est passionnée pour l’instruction du peuple… Elle a voulu que tout homme sût lire, et quel livre ? Celui où elle-même puisait la vie » (Jean Jaurès, 1911). […]