Marty Byrde est conseiller en gestion financière… mais il blanchit aussi de l’argent pour le compte d’un cartel mexicain de la drogue. Alors qu’une somme importante a disparu, Marty est contraint de quitter Chicago et emmène toute sa famille s’installer au bord du lac des Ozarks, dans le Missouri, où il va devoir trouver des solutions pour blanchir l’argent du cartel et rembourser sa dette, tout en échappant au FBI qui garde un oeil sur lui.
Ozark est une série de gangster autour d’une famille, non pas une famille de mafieux (comme dans les Sopranos) mais une famille américaine moyenne, qui se retrouve embarquée dans une spirale infernale (donc plutôt comme Breaking Bad…). La série est noire, assez cynique, parfois crue et violente. Et elle se bonifie au fil des saisons. Je trouve en effet qu’il lui faut un peu de temps, dans la première saison, pour vraiment trouver ses marques. Mais le ton est finalement trouvé, et les saisons 2 et 3 nous emportent vraiment.
Ozark décrit ce qu’on pourrait appeler le mécanisme de l’engrenage du mal, qui, à partir d’une “petite” concession morale, finit par emporter tout le monde, dans une fuite en avant inexorable. Et il faut avouer que dans la série, c’est implacable et cruel. Et sanglant.
Mais Ozark c’est aussi, et peut-être d’abord, une série sur la famille. Avec une famille américaine moyenne qui devient capable des pires atrocités, avec des familles déstructurées, instables, faites de bric et de broc, avec aussi des familles de coeur […]