Roland de Pury a écrit ce commentaire de la Première épitre de Pierre entre juillet et septembre 1943, alors qu’il était enfermé à la prison Montluc à Lyon, accusé par la Gestapo d’activités subversives dans le cadre de son ministère pastoral.
On ne peut être que bouleversé en lisant ces pages par l’incroyable espérance qui s’en dégage, comme si le fait d’être emprisonné avait libéré chez Roland de Pury des trésors d’énergie et de foi.
Or, la Première épître de Pierre a précisément pour objet d’apporter consolation et encouragement à des chrétiens troublés par les épreuves qu’ils subissent à cause de leur foi.
En pleine communion avec l’apôtre Pierre, Roland de Pury invite ses lecteurs à tourner les regards vers Jésus-Christ, sorti vainqueur de l’épreuve de la mort, lui qui nous a arrachés à notre captivité et à notre vaine manière de vivre. Les croyants deviennent ainsi des pierres vivantes qui ont toute leur place dans cet édifice spirituel qu’est l’Église de Jésus-Christ, ce qui les rend capables de résister au mal qui rôde autour d’eux.
Une lettre et un commentaire d’une troublante actualité en ce siècle où les chrétiens sont souvent minoritaires, en proie aux moqueries et quelquefois même aux attentats et aux persécutions.
« Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; au contraire, bénissez, car c’est à cela que vous avez été appelés pour hériter vous-même de la bénédiction. » (1P 3.9)