Le saviez-vous? Il existe des romans graphiques sur l’histoire récente d’Israël (Falafel sauce piquante, Michel Kichka, Dargaud, 2019), le rôle de la musique en prison (Symphonie carcérale, Romain Dutter et Bouquet, Steinkis, 2018), ou sur les normes et la construction de la vie de couple (Les Sentiments du prince Charles, Liv Strömquist, Rackham, 2016). Depuis une quinzaine d’années environ, le genre a littéralement explosé, au point d’envahir les librairies, et de traiter les thèmes les plus divers… y compris les expériences spirituelles.

Comment définir le roman graphique? Les Cahiers de la BD (édition n° 7 avril juin 2019) s’interrogent sur ce phénomène et en soulèvent les contradictions: ce terme sophistiqué ne désigne-t-il pas simplement de la bédé «markétée» pour un public plus exigeant et fortuné? Certaines bandes dessinées, comme Corto Maltese (Hugo Pratt, Casterman), ne […]