En introduction, l’auteur précise ses choix sur les dates de rédaction de l’évangile de Matthieu (entre 80 et 90), sur son auteur (un juif qui n’est pas le disciple Matthieu), sur ses sources avec l’apport de données empruntées à l’évangile de Marc et à un écrit aujourd’hui perdu appelé la source Q. Pour l’auteure, l’Evangile s’adresse à une communauté de juifs qui reconnaît en Jésus le Messie annoncé par les prophètes et qui, souffrant du rejet croissant des responsables religieux et du peuple, va devoir penser sa mission en direction des nations. Les paraboles sont racontées dans ce contexte.
Nous sommes en présence d’un ouvrage riche et rigoureux, mais dont la lecture est simple et la présentation pédagogique : de nombreux sous-titres indiquent le contenu des développements, des encadrés donnent des informations complémentaires et des pauses intitulées « pour résumer » synthétisent régulièrement, en moins d’une page, l’essentiel de ce qui vient d’être lu.
La question s’est longtemps posée : pourquoi Jésus a-t-il utilisé le […]