Dans les années 50, dans une petite ville du Nouveau-Mexique, alors que la plupart des habitants assistent à un match de basketball, Fay, une jeune opératrice de téléphone, et Everett, un animateur de la radio locale, découvrent une étrange fréquence avec un signal sonore mystérieux. Everett décide alors de diffuser le signal sonore sur les ondes en faisant un appel à témoins, au cas où un de ses auditeurs saurait quelque chose qui puisse les aider à résoudre cette énigme…
Film indépendant, au budget très réduit, The Vast of Night est une petite merveille de science-fiction intelligente, remplie de clins d’oeil au genre. Dès l’ouverture, et tout au long du film, on perçoit la référence appuyé à la série culte des années 50 et 60, The Twillight Zone (La 4e dimension en français). Mais il y a aussi du Spielberg dans ce film (on pense immanquablement à Rencontres du Troisième Type)… Un récit d’extra-terrestre malin, qui fait la part belle aux dialogues, empreint de nostalgie, et qui garde en haleine jusqu’au bout, grâce à une montée en tension progressive, jusqu’à un final plein de poésie.
Comme souvent, les films de science-fiction se prêtent à plusieurs niveaux de lecture. On peut y voir une évocation des peurs et des espoirs de l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui. On est dans le film en pleine guerre froide, avec la peur de la menace soviétique, mais aussi les marques d’une Amérique ségrégationniste à l’égard des […]