Il en est ainsi du « quicageon » (ou « quiquajon », voire « kikajon »). Dans le parler romand, il désigne, selon les dictionnaires, un « abri à claire-voie dans un jardin » ou une « sorte de kiosque ». Le mot est courant à Neuchâtel. La Chaux-de-Fonds a même son chemin des Kikajons. Dans ce canton, il renvoie non seulement à un cabanon de jardin, mais parfois aussi à un coquet abri dans le vert. Son origine remonte au pasteur neuchâtelois Jean-Frédéric Ostervald (1663-1747). C’est que les réformateurs du siècle précédent voulaient rendre le texte biblique accessible à chacun. Pour cela, il fallait […]