En pleine crise mondiale du coronavirus, ce petit livre tente de réunir deux trajectoires que la pandémie semble vouloir séparer à tout prix : les souvenirs du monde d’avant, et le drame que représente le confinement.
L’auteur, Denis Müller, laisse remonter à la surface de sa mémoire écorchée les beaux jours, les voyages, la vie de famille, l’amour, le travail, tout ce qui lui a procuré du bonheur et de la passion. L’arrivée foudroyante du COVID-19 a pour ainsi dire arrêté le cours du monde et de la vie. La maladie, les infections et les décès sont sources d’inquiétude et de chagrin. Apparemment, rien ne sera plus jamais comme avant. Le confinement, vécu de manière très différente sur la planète, est ressenti comme une sorte d’exil. Les êtres humains semblent dépouillés de leur liberté et privés de toute joie de vivre. Un vent de catastrophe, voire d’apocalypse, souffle partout.
Nous entrons dans une ère de déconfinement progressif, qui fait naître un nouvel espoir, mais pose de nombreuses questions pratiques et psychologiques. C’est l’occasion, pour les chrétiens et pour l’ensemble de l’humanité, de s’interroger sur le monde nouveau, sur le changement personnel et collectif requis par cette expérience crucifiante. Aux souvenirs doit se joindre le temps de la réflexion et de la méditation. Une nouvelle éthique se dessine, une spiritualité mieux incarnée se profile.