Nous découvrons que tout au long de la Bible la puissance souveraine de Dieu s’exerce tout autant en jugeant le péché des hommes à travers l’affliction (la maladie) qu’en les bénissant par la guérison (p. 33). La maladie et la souffrance font tout autant partie du plan souverain de Rédemption de Dieu que la guérison. Pour cette raison, l’Eglise est appelée à exercer la compassion à l’égard des malades en priant pour eux et en les visitant, qu’ils guérissent ou pas, et ceci jusqu’au temps où « il n’y aura plus ni deuils, ni cris, ni douleurs » (Ap 21, 4).
Concrètement, qu’en est il de la prise en charge spirituelle des malades ? Pour B.C., la réponse à cette question doit être fondée sur une doctrine biblique de l’évangile et non pas sur une pratique, fut elle assortie de résultats sinon le soin apporté aux malades ne sera qu’une […]