Le pasteur Wilfred Monod (1867-1943) – père de Théodore Monod, l’homme du désert  a joué un rôle considérable dans le protestantisme français en développant, tout au long de sa vie et au travers d’une œuvre monumentale, une véritable théologie du Royaume de Dieu.

W. Monod se refuse à séparer la terre et le ciel, le profane et le sacré, les croyants et les incroyants, l’aujourd’hui et l’éternité. Et de fait, il tient ensemble ces aspects dans sa propre vie : il s’inscrit au Parti socialiste en 1915 et il crée le tiers-ordre des Veilleurs, centré sur la spiritualité des Béatitudes.

Fidèle à un Évangile intégral, Monod cherche à unir un christianisme social et un christianisme spirituel. Dans sa prédication, il ne cesse jamais d’encourager ses auditeurs à s’engager auprès des plus démunis, pour vivre de manière concrète le partage qui lui apparaît comme le cœur de l’Évangile.

À travers le livre très documenté de Laurent Gagnebin, on découvre un théologien actif sur tous les fronts : avocat de la cause des femmes, militant de l’œcuménisme, soucieux de s’adresser aux athées, défenseur des animaux. Selon Wilfred Monod : « Mieux vaudrait avoir servi Jésus-Christ sans le nommer, que d’avoir nommé Jésus-Christ sans le servir. »

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