Job est un homme intègre et juste qui est richement béni. Pour éprouver sa droiture, il perd tout, sa fortune, sa famille et sa santé. Il n’est plus qu’un homme assis sur un tas de fumier grattant ses ulcères avec un tesson.
Job a trois amis qui le visitent et qui essayent de résoudre l’énigme de son épreuve. Pendant 36 chapitres, ils dissertent sur le sens du mal, la tension entre le droit et la miséricorde, la toute-puissance de Dieu et la justice rétributive.
Pendant qu’ils parlent, Dieu observe et se tait. Quand il se décide à intervenir, il prend Job par la main pour lui faire une bonne blague. Il lui parle du parcours des vents, de la limite des océans et de l’origine de la pluie. Il lui raconte la progéniture des bouquetins, la bêtise de l’autruche et la vaillance du cheval.
Il lui décrit enfin deux monstres : l’hippopotame, une brute épaisse, et le crocodile qu’on ne peut pêcher avec un hameçon. Qu’est-ce qu’un hippopotame et un crocodile viennent faire dans une discussion théologique ?
Avec Dieu, on peut s’attendre à tout ! L’humour opère un décalage qui fait comprendre à Job que face au mal, il n’y a rien à comprendre, ce qui le conduit à la confession de foi :
« Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t’a vu. »