Quand le pharaon décide de se débarrasser du peuple hébreu en tuant les garçons nouveau-nés à la naissance, on imagine que la résistance s’est organisée. C’est ainsi que la mère de Moïse a pu cacher sa grossesse et les premiers mois de vie de son fils.

Mais arrive un moment où les mailles des réseaux de surveillance se resserrent et où elle ne peut plus continuer à se cacher.

La mort dans l’âme, elle décide de confier son enfant au fleuve. Elle préfère l’envoyer vers l’inconnu plutôt que de le voir périr sous ses yeux.

Elle le couche dans un couffin qu’elle enduit de bitume et le laisse partir. Moïse a une sœur aînée, Miriam qui suit le couffin depuis la berge, curieuse comme le sont tous les enfants.

Un peu plus loin, la fille de Pharaon se baigne. Elle voit passer le couffin et demande à ses servantes de le lui présenter. Elle est émue par le nourrisson qui dérive sur le fleuve et veut l’adopter. Il lui faut pour cela une nourrice. Miriam intervient et déclare à la fille de Pharaon qu’elle connaît une mère vaillante qui pourra prendre soin de l’enfant.

Non seulement Moïse – dont le nom signifie sauvé des eaux – échappe au massacre, mais sa mère est payée par le pharaon pour prendre soin de son propre enfant !

C’est le genre d’histoires qu’on aime raconter pour mettre un peu de lumière dans les ténèbres de l’oppression !