L’agriculture n’a-t-elle pas toujours été au centre des actions de développement ?

L’agriculture dite conventionnelle produit certes beaucoup, mais elle dysfonctionne aussi : problèmes persistants de sous-nutrition, dégradation des sols, acheminement des produits qui confèrent parfois à l’absurde. Avec l’agroécologie, l’agriculture devient aujourd’hui une partie de la solution face au réchauffement climatique, elle ne contribue plus au problème.

C’est un changement. Les programmes précédents ont prôné le productivisme…

Les paysannes et paysans du Sud constatent eux-mêmes les dégâts d’une agriculture qui vise la quantité à tout prix. La prise de conscience est mondiale et profonde. DM-échange et mission accompagne ses partenaires vers une transition qu’il ne s’agit en aucun cas d’imposer.

Comment gagner la confiance des producteurs, notamment face à la famine ?

L’agroécologie implique de revenir à des procédés pratiqués durant des générations, dont certains ont simplement été oubliés. L’introduction des engrais et des pesticides chimiques à grande échelle date du milieu du XXe siècle seulement… Il ne s’agit pas de revenir à l’âge de pierre! La rotation des cultures, l’introduction de nouvelles plantes, la sélection des variétés les mieux adaptées, les engrais biologiques… Ces pratiques durables n’entrent pas en contradiction avec […]