La fin du G20 et l’ouverture de la COP26 ont placé la lutte contre le réchauffement climatique au cœur de l’actualité du long week-end de la Toussaint. Mais il a aussi beaucoup été question de la découverte, en Seine-et-Marne, de graffitis proposant des primes pour le meurtre ou le viol de policiers. Lundi, aux États-Unis, la Cour suprême a finalement décidé de se pencher sur la loi anti-avortement du Texas, pendant que Singapour interdisait un livre traitant de la censure des caricatures du prophète.

Un accord pour limiter le réchauffement climatique

Les dirigeants des grandes économies de la planète ont négocié leurs engagements climatiques dimanche 31 octobre à Rome, dans le cadre du G20. Alors que ces pays représentent près de 80% des émissions polluantes mondiales, leurs chefs d’État et de gouvernement ont décidé de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels, avec une formulation plus ambitieuse que dans l’accord de Paris, selon plusieurs sources proches des négociations, rapporte Ouest-France

L’ouverture de la COP26

La 26e édition de la conférence des parties sur le climat (COP26), s’est ouverte à Glasgow en Écosse, dimanche 31 octobre. Alok Sharma, son président, a lancé : « Le changement climatique n’a pas pris de vacances. Tous les voyants sont au rouge. » Considérée comme cruciale pour l’avenir de l’humanité, la COP26 est « le dernier et le meilleur espoir » de réussir à limiter le réchauffement de la planète à +1,5 degré, relate France bleu. « Nous pouvons soit choisir de reconnaître que continuer les choses telles qu’elles sont ne vaut pas le prix dévastateur que nous devons payer et mettre en place la transition nécessaire, ou alors accepter de participer à notre propre extinction », a ajouté Patricia Espinos, la responsable climat de l’ONU.

Des graffitis appelant au meurtre de policiers

Une enquête a été ouverte après la découverte, dans le hall d’un immeuble de Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne, d’un tableau de « primes « . On peut lire sur les murs, pêle-mêle « Couper la tête d’un policier : 500.000 euros « , « jeter une boule de pétanque sur la police : 200 euros « , violer une fonctionnaire avec une barre de fer « 300.000 euros « , etc. Des incitations au meurtre et au viol qualifiées d’« inacceptables » par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, précise franceinfo. « Ces tags d’une violence inouïe ont proféré des menaces de mort avec des mises à prix absolument abjectes », a réagi dans un communiqué la préfecture de Seine-et-Marne, avant d’ajouter que « la lutte contre tous les trafics va s’intensifier dans les jours à venir ».

Loi anti-avortement au Texas

Adoptée en mai par les élus républicains du Texas, une loi interdit l’avortement dès que les premiers battements de cœur de l’embryon sont perceptibles, soit vers six semaines de grossesse. Un stade où la plupart des femmes ignorent encore être enceintes. La mesure, qui s’applique même en cas de viol et d’inceste, est examinée depuis le lundi 1er novembre par la Cour suprême des États-Unis, indique Libération. Sur les neuf magistrats qui la composent, six ne seraient pas convaincus par cette loi. Une annulation semble donc possible. La cour devrait rendre sa décision prochainement.

Singapour interdit un livre avec des caricatures de Mahomet

Le livre intitulé Lignes rouges : caricatures politiques et lutte contre la censure ne sera pas vendu à Singapour. L’ouvrage contient les caricatures du prophète Mahomet publiées dans Charlie Hebdo. L’agence gouvernementale chargée de superviser les médias et les publications a expliqué que “les caricatures offensantes de Charlie Hebdo sont apparues pour la première fois en 2006 et ont été largement considérées comme irresponsables et racistes”. L’autorité a ajouté que le livre contient des citations offensantes pour le christianisme et l’hindouisme, selon La Nouvelle Tribune.