Depuis la semaine dernière, les tensions se sont enflammées entre Gaza et Israël.

L’escalade de violence a désormais atteint des niveaux jamais vus depuis des années, le Hamas tirant des centaines de roquettes vers la région métropolitaine de Tel Aviv et Israël répliquant par des frappes lourdes sur des cibles du Hamas situées dans la bande de Gaza.

Les balbutiements de l’embrasement actuel, que certains désignent déjà comme une nouvelle «Intifada», ont commencé il y a plusieurs semaines dans un quartier de Jérusalem proche de la vieille ville, à proximité de la mosquée Al-Aqsa, l’un des sites les plus sacrés de l’islam depuis plus de mille deux cents ans.

Si les musulmans se rendent pour prier à la mosquée Al-Aqsa toute l’année, celle-ci attire encore plus de fidèles pendant le ramadan. Le mercredi 12 mai marquait la fin du ramadan et le début de l’Aïd el-Fitr, un moment de joie pour des millions de musulmans qui terminent un mois de jeûne.

Il ne fait aucun doute que les nationalistes juifs les plus extrémistes aimeraient qu’Israël reprenne la mosquée Al-Aqsa car, selon eux, elle se trouve sur les ruines de l’ancien Temple juif, dont le seul vestige est le Mur occidental. Cependant, au-delà du contexte général du conflit israélo-palestinien, la foi n’est qu’indirectement liée à la flambée de violences actuelle. Quatre questions pour […]