Propos recueillis par Henri Seillan, comité de rédaction du magazine Ensemble
Quelle est l’histoire du culte de la cité ?
Depuis plus de 30 ans, le culte de la cité a lieu à Bordeaux le dernier dimanche du mois de janvier. Il est l’occasion d’inviter, au temple du Hâ, des personnalités politiques locales (le maire et ses adjoints, le député, le sénateur, des consuls), des autorités militaires ainsi que des représentants d’autres religions et des responsables d’œuvres et mouvements protestants qui sont relativement nombreux à Bordeaux. Ce temps permet de créer du lien et d’échanger nos vœux pour la nouvelle année avec les élus de la ville, autour d’un temps cultuel et d’un apéritif.
Des éléments spécifiques sont-ils associés au culte de la cité ?
Ce culte est généralement présidé par une personnalité extérieure, exerçant un poste à responsabilité dans l’EPUdF ou dans une œuvre, ou par le pasteur du lieu. Ces dernières années, nous avons pu accueillir Frédéric Rognon, Laurent Schlumberger, Anne-Marie Feillens, Ottilie Bonnema, pour porter le message. Ce culte est également l’occasion de mettre en avant notre richesse musicale protestante (Bach, Buxtehude, Goudimel, etc.). Nous sollicitons généralement de bons musiciens pour nous accompagner à travers l’orgue, le chant soliste ou des instruments. Après le culte, nous partageons le verre de l’amitié avec les invités et les paroissiens.
Comment le culte de la cité influence-t-il les relations entre l’Église et les autorités civiles ?
Il s’agit d’abord ce jour-là d’être une « vitrine » du protestantisme dans la cité (aussi bien de l’Église que de ses œuvres diaconales) pour mieux le faire connaître et faire rayonner ses idées, ses convictions, ses initiatives, ses […]