Le tournant des années soixante
Dans les années 1960, un cap est franchi. La clause du célibat est levée en 1968 pour l’Église réformée d’Alsace-Lorraine. En 1965, l’Église réformée de France reconnaît « que les femmes peuvent être appelées, au même titre que les hommes, à exercer un ministère dans l’Église ». Pour autant, cette évolution ne se fit pas sans difficulté.
Par la suite, formées dans les facultés et par des stages, les femmes pasteures se font de plus en plus nombreuses. Du côté des églises évangéliques, la question du pastorat féminin dépend des courants. Depuis mai 2005, la Fédération des Églises baptistes reconnaît le ministère féminin, et laisse à la libre appréciation des communautés de nommer ou non des femmes dans cette responsabilité. Pour des raisons essentiellement théologiques et herméneutiques, d’autres églises évangéliques membres de la Fédération protestante de France (FPF) n’ont pas de femmes pasteures.