Le dimanche 10 avril, c’était le premier tour de la présidentielle qui donne gagnants Emmanuel Macron (27,85%) et Marine Le Pen (23,15%). Jean Luc Mélenchon arrive 3e avec 21,95% des suffrages exprimés. Une élection marquée par 26,31 % d’abstention, un score non négligeable.

J’ai choisi de partir au cirque d’hiver de Paris, rue Amelot, lieu choisi par La France Insoumise pour cette soirée du 1er tour. A 18 heures le bâtiment se remplit peu à peu de journalistes et de militants, anxieux d’apprendre le score de leur champion. Les premières estimations tombent. Dans les DOM-TOM, Jean-Luc Mélenchon arrive premier, avec un score écrasant en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique. Un espoir fou se fait jour pour la France Insoumise et ses militants. C’est alors que les chants commencent.

Il est 20 heures, l’annonce officielle arrive.20,2 %. L’assistance oscille entre tristesse, déception et joie parce que « Méluche » est quand même troisième. Hélas, il rate une nouvelle fois, de peu, le second tour. L’ambiance repart à la fête car, du haut de la tribune, le leader de la France Insoumise harangue ses militants : « Pas une voix à Madame Le Pen ». Et c’est bientôt les élections législatives, le nombre de sièges à l’Assemblée nationale devrait logiquement augmenter.

Dans la nuit, Mélenchon va rattraper légèrement Marine Le Pen, mais cela ne suffira pas. Il arrive au terme du dépouillement avec 7 712 520 voix soit 21,95% des suffrages exprimés. L’objectif des Insoumis aujourd’hui n’est plus le Second tour de la présidentielle, mais bien le « troisième » comme ils l’appellent : les législatives en juin.