Écrivain, chef d’entreprise, économiste, haut-fonctionnaire, Conseiller d’État, Maître de conférence à l’École polytechnique, professeur d’économie, Conseiller spécial de François Mitterrand… mais aussi auteur de plus de 80 essais, biographies et romans et enfin, éditorialiste, Jacques Attali a lui-même une biographie à faire pâlir…
C’est à propos de son dernier livre, Histoires et avenir de l’éducation, qui paraît aux éditions Flammarion, qu’il a reçu Fréquence Protestante à son domicile
Au micro de Carlyle Gbéi, il livre une partie de son analyse sur le système éducatif, celui de la France bien sûr, qu’il compare à ce qui se fait ailleurs en Europe et dans le monde. Le constat est amer : l’éducation nationale ne remplit pas la mission qui lui est confiée. Trop timorée ? Certainement. Mais aussi inégalitaire, incapable de donner aux enfants une réelle possibilité de s’affranchir de la stricte transmission qui s’opère à l’intérieur du modèle social dans lequel ils sont insérés… Autrement dit, les “transclasses” d’aujourd’hui ne le deviennent pas parce que l’éducation qu’ils reçoivent à l’école le leur permettent.
Alors ? Jacques Attali livre non seulement vingt propositions pour la France, mais il formule aussi des propositions pour les parents, et pour ses lecteurs en général, qui trouveront dans son ouvrage de quoi alimenter leur réflexion grâce à une analyse comparée de ce qui a constitué la transmission des savoirs à travers les civilisations. La barbarie, faite d’ignorance et de technologies mal assimilées, nous guette-t-elle ? Si oui, que faire ?
Jacques Attali, Histoires et avenir de l’éducation, Éditions Flammarion, 480 pp, 24 €
Un podcast de Fréquence protestante