Jacques Derrida, en 1997, a animé un colloque à Cerisy, en résulte le livre « L‘animal que donc je suis » (publié à titre posthume en 2006), édité à partir de textes et d’enregistrements de ces conférences cériséennes.
Françoise Gernot vous propose ses notes à partir de nombreuses lectures. Il s’agit pour l’auteur de s’opposer à la tradition philosophique qui faisait de l’animal un prototype conceptuel (« l’animal machine » de Descartes) alors que Derrida part de l’exemple de sa chatte qui le regarde nu à sa toilette et il se sent lui-même regardé avec un sentiment de honte.
La question est aussi de savoir si l’animal souffre avec, en illustration sonore, la musique de Pär Fridberg sur les poèmes de Christopher Smart.
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