Ce passage s’ouvre sur une exhortation divine : « Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. » Dieu annonce la fin des souffrances de son peuple, marquant la conclusion d’une période de punition et l’avènement d’une ère de grâce. L’image d’une « voie » préparée dans le désert symbolise le retour des exilés à Jérusalem, illustrant la restauration physique et spirituelle de la nation.
Le théologien Antoine Nouis souligne l’importance de la voix proclamant dans le désert, appelant à aplanir le chemin pour le Seigneur. Cette préparation de la route est interprétée comme une métaphore de la repentance et de la purification nécessaires pour accueillir la présence divine. Les obstacles tels que les vallées et les montagnes représentent les difficultés et les péchés à surmonter pour rétablir une relation harmonieuse avec Dieu.
Le passage évoque également la fragilité humaine comparée à l’herbe qui sèche et à la fleur qui se fane, tandis que la parole de Dieu demeure éternellement. Cette opposition met en lumière la constance et la fidélité divines face au côté éphémère de la condition humaine.
Enfin, l’image du Seigneur comme un berger prenant soin de son troupeau illustre la sollicitude et la tendresse de Dieu envers son peuple. Il rassemble les agneaux et les porte sur son sein, symbolisant une protection bienveillante.
Production : Fondation Bersier – Regards protestants
Intervenant : Antoine Nouis
Retrouvez également ce podcast au format vidéo :