Cet événement sportif a drainé environ 15 000 athlètes, des milliers de spectateurs venus de tous les pays, sur plus d’une soixantaine de sites. Des millions d’auditeurs ont suivi des épreuves relayées par les médias du monde entier. La France a été saisie d’une ferveur inattendue.
Une laïcité stricte
Face à l’ampleur du phénomène, l’aumônerie présente au village olympique peut sembler dérisoire telle la petite graine de moutarde à peine visible de la parabole biblique.
Le comité international olympique exige que le pays organisateur mette en place par son comité national une aumônerie dans le village olympique, réservée aux athlètes et à leurs encadrants. Cette aumônerie prend alors des visages différents selon le pays d’accueil et les rapports existant entre les Églises et la société civile. Dans le cas présent, il s’agissait d’une laïcité stricte « à la française » interdisant tout prosélytisme et toute manifestation religieuse publique de notre part au sein du village. Pour autant, cela n’empêchait pas les athlètes eux-mêmes, voire les aumôniers faisant partie de délégations de certains pays comme les pays anglo-saxons, d’exprimer leur foi de manière plus visible.
Les aumôniers accrédités des différentes religions (juifs, musulmans, chrétiens catholiques orthodoxes et protestants, […]