Tout a commencé un dimanche après-midi, pendant le confinement. Brigitte Raymond et son époux vivent alors à Bruxelles. Ils ont l’habitude de regarder en visioconférence le culte de l’Église protestante nantaise, la communauté d’un de leurs enfants, puis d’échanger à distance avec leurs enfants et petits-enfants sur la célébration. « Soit mon mari, soit moi proposions un partage. Un jour, j’ai imaginé un parcours type ‹jeu de l’oie› sur l’Exode, dont on avait parlé. Mon fils l’a imprimé, nous avons joué ensemble à distance et il m’a dit: « C’est vraiment bien! Il faut continuer. » » Ni une ni deux, la sexagénaire qui a un bagage d’enseignante et de cheffe d’entreprise développe cette idée. 

« Une nouvelle page de ma vie s’ouvrait. J’avais envie de témoigner et de transmettre, mais en laissant à mes petits-enfants le choix de prendre ou de laisser. Le jeu est ma manière de le faire. Beaucoup de valeurs passent à travers ces moments partagés.» Elle se met en lien avec […]