Il n’a pas toujours porté les protestants dans son cœur. Ayant reçu une éducation stricte dans l’Eglise catholique d’Argentine, Jorge Mario Bergoglio, pape François depuis dix ans, a raconté, début mars au média argentin La Nación, le jour où il a compris que les protestants pouvaient être de «bonnes personnes». Dans son enfance, l’Eglise catholique d’Argentine considérait en effet les protestants comme des hérétiques, en opposition à l’Eglise traditionnelle.
Les paroles de sagesse de sa grand-mère
Un jour, alors qu’il était en compagnie de sa grand-mère, il se souvient avoir croisé deux femmes de l’Armée du Salut, portant un noeud papillon. Le jeune garçon a alors demandé à sa grand-mère si elles étaient religieuses. Celle-ci lui a répondu qu’elles étaient protestantes, mais qu’elles étaient «bonnes». Ces propos l’ont interpellé et aidé «à voir les protestants avec des yeux différents et non comme le fit ce curé de Versalles à Buenos Aires».
Au cours de cet entretien, le pape François se rappelle ainsi que […]