Dieu a parlé à Ganna à travers les paroissiens de Trélex. Elle arrivait de son pays natal, le choc des images de la guerre encore présent, et ils se sont placés à ses côtés pour éviter qu’elle ne sombre dans ses idées noires. Depuis un banc de «son» temple, sa voix résonne alors qu’elle cherche ses mots, parfois en anglais, d’autres fois en français.
«Quand j’ai fait mes premiers pas en Suisse, j’étais détruite. Je pleurais sans arrêt. Mais Dieu m’a donné un signe. Les gens pensent que Dieu leur parlera avec sa propre voix, depuis le ciel, mais non. Pour moi, c’était les autres. Les gens du village m’ont encouragée à venir au temple et, au terme du culte, ils m’ont prise sous leur aile. C’était ça, le signe.» Un signe qui a changé sa vie puisque son engagement pour l’Église est […]