À la fois remise en question, confirmée et transformée par l’expérience des confinements (elle a manqué à beaucoup mais pas à tout le monde, elle a dû évoluer techniquement et formellement), la Cène est le sacrement protestant puisque c’est une eucharistie assez différente des autres confessions chrétiennes alors que le baptême se retrouve à peu près partout sous les mêmes formes.
Si elle est pratiquée dans tout le monde protestant sous toutes sortes de formes mais avec un rituel à peu près commun, si elle est un moment très important pour beaucoup, la Cène fait pourtant très peu parler d’elle aussi bien dans ce même monde protestant qu’ailleurs.
Même la mutation majeure de la Cène en ligne (survenue spontanément dans le monde entier à l’occasion du premier confinement) a suscité peu de débats. Généralement, lorsqu’on parle de la Cène, peut-être en souvenir des vives luttes du 16e siècle, on cherche plus à savoir ce que l’Église veut dire par là, pourquoi elle l’a instituée à partir des paroles du Nouveau Testament, comment elle la conçoit… que ce que les participantes et participants ressentent, croient ou croient savoir aujourd’hui. Or les mutations récentes de la pratique montrent pourtant qu’il y a là quelque chose d’important à creuser.
C’est pour en savoir un peu plus sur ce ressenti de la Cène que nous ouvrons cette enquête en ligne. Elle ne se veut pas un sondage mais uniquement un outil pour tenter de comprendre ce que fait la Cène aux chrétiennes et chrétiens qui y participent : si l’on ressent la même chose ou pas du tout, ce que l’on y apporte, y trouve, en remporte.
Pour répondre, c’est ici !
C’est une enquête anonyme (les adresses mail ne sont pas collectées) mais ses résultats seront librement consultables et serviront à un travail en cours sur le sujet*. Plus les réponses seront nombreuses, plus ces résultats et développements pourront être significatifs.
Merci de partager largement ce questionnaire ouvert naturellement à toute personne ayant participé (au moins une fois) à un culte avec Cène.