Le mot spiritualité est à la mode. Il est souvent utilisé pour parler de quelque chose qui fut longtemps l’apanage des Eglises et des religions. On estime cependant aujourd’hui que cette « chose » est d’autant plus authentique qu’elle n’est régulée par aucune institution. Bien souvent les spiritualités sont même dites « sans Dieu ». Les Eglises, se sentant en perte de vitesse à cause du succès de ces spiritualités, ont tenté d’user bien plus que précédemment de ce vocable ainsi que de l’adjectif « spirituel ». Elles tentent même de se calquer sur les pratiques de ces spiritualités.

Parmi ces spiritualités qu’on pourrait dire non-religieuses, on peut aujourd’hui distinguer au moins deux grands types. Il y a celles qui cherchent à instituer une résonance entre l’esprit humain et l’esprit du monde. A l’heure où l’on insiste avec raison sur l’importance de l’écologie, l’éco-spiritualité est un bon exemple de ce premier type de spiritualité. L’autre type se tourne vers soi sans chercher en général de communion particulière avec le monde. On y cherche à se reconnecter avec soi-même. Les méthodes en sont variées. Citons la méditation et  […]