Frieder Konstabel souhaite devenir pasteur et passera son Master à son retour en Allemagne en 2022, avant d’entamer les trois années de pratique. Il est issu de l’EKD (Evangelische Kirche in Deutschland qui rassemble Lutheriens et Reformés).

Frieder, pourquoi as-tu choisi de poursuivre ta scolarité à Paris ? 

J‘ai choisi de poursuivre ma scolarité à l’IPT, parce que je voulais rencontrer des gens différents, d’une autre nationalité et qui ont une autre manière de vivre. Et puis je voulais aussi améliorer ma pratique de la langue. Mais je dois être honnête, la France n’était pas ma première idée.  Je visais Dublin mais le Brexit a tout perturbé. Je me suis alors souvenu de cette langue que j’avais commencé à apprendre à l’école (de la 7e à la 10 , l’équivalent du primaire en France) et alors je me suis dit « pourquoi pas la France ? »  Quand il a fallu choisir entre Montpellier ou Paris, je me suis dit que j’aurais des regrets si je ne vivais pas une fois à Paris. C’était une belle possibilité pour moi.  Alors je me suis décidé pour l’IPT. « Mes parents ne sont pas pasteurs mais j’ai beaucoup travaillé avec les jeunes et la question de la foi me tient à cœur.
Devenir pasteur, apprendre la théologie, c’est la manière pour moi de tout rassembler. »

Qu’est ce qui a été le plus marquant pour toi ici sur le campus (par rapport à l’Allemagne) ?

Trois choses. Tout d’abord, ici, la relation entre les professeurs et les étudiantes est plus « intime », en comparaison avec ma faculté en Allemagne. Je trouve cela très bien. Les horaires de la bibliothèque sont plus courts, mais je suis gâté car j’ai la possibilité d’y accéder très facilement depuis ma résidence universitaire.  Et enfin, il y a ces différents séminaires, qui sont interdisciplinaires et avec plusieurs professeurs. C’est très rare dans ma faculté et je trouve que cette présentation des différents points de vue sur un même thème […]