Pour la première fois, la faculté de Montpellier proposait aux étudiants de première année et à toute personne intéressée de suivre un “parcours d’entrée en théologie”. Celui-ci a eu lieu les 13 et 14 septembre derniers. Nous avons posé quelques questions à Estelle pour recueillir ses impressions sur ses premiers pas dans le monde de la théologie.
Estelle, tu entreprends cette année une formation en théologie à l’IPT- Faculté de Montpellier. Peux-tu nous en dire plus sur ce choix et ce qui t’a motivé à choisir l’IPT ?
Pour expliciter ma situation rapidement, j’ai 22 ans, et je suis issue d’une famille traditionnellement catholique mais peu pratiquante. Depuis mon plus jeune âge, j’ai une attirance particulière pour la religion, et au fur et à mesure de mon parcours je peux dire que je suis devenue croyante et que je vivais dans la foi. Auparavant j’ai réalisé des études d’éducatrice spécialisée, mes études se sont déroulées durant la période covid, confinements, donc beaucoup de pression, de solitude, isolement, et à côté de cela je vivais des épreuves personnelles. Tous ces faits m’ont amené à réellement me questionner sur l’existence de Dieu, et à réaliser que je ne me sentais plus à ma place dans l’Église catholique, du moins à être en désaccord avec l’institution. Beaucoup de questionnements, mais surtout une remarque : au final je ne connais rien. Une soif d’apprendre, de comprendre (plutôt se rapprocher), d’approfondir la Bible, les textes, retourner à l’origine de tout cela.
J’ai eu une discussion avec une amie protestante, qui m’a parlé de Martin Luther. Je ne le connaissais pas, et connaissais encore moins le protestantisme. J’étais très intéressée par tout cela, et elle m’a alors parlé des études de théologie. Mais je ne connaissais que des écoles catholiques de théologie, et je ne me retrouvais pas forcément dans ce choix. Elle m’a alors dit qu’il y avait l’IPT à Paris et à Montpellier. Je me suis renseignée, j’ai regardé et lu le site de long en large, j’étais passionnée par les thèmes, les matières abordées, je veux faire ça.
Après avoir pris contact avec Céline ROHMER et être venue visiter j’étais très emballée à l’idée de venir étudier la théologie. Durant les mois d’été je suis partie faire le chemin de St-Jacques de Compostelle, encore une occasion de confirmer mon envie d’apprendre, d’enrichir mes connaissances théologiques.
Tu as expérimenté le « parcours d’entrée en théologie », mis en place cette année par la Faculté. Quel a été ton sentiment après cette première approche de la théologie ?
Même si je suis arrivée avec l’idée d’étudier la théologie, au final, je ne savais pas concrètement, ce que cela signifiait. Ce parcours d’entrée m’a permis d’avoir une vue d’ensemble sur le programme, sur les études, sur mes professeurs, sur mes compagnons d’études. Donc cela m’a rassurée, m’a confortée, m’a confirmée, et m’a intégrée au […]