Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis d’origine indienne natif de la Guadeloupe – qui est une réunion de peuples et de cultures. Les Indiens sont venus des comptoirs français aux Indes après l’abolition de l’esclavage. J’ai grandi dans un milieu culturel et religieux de type syncrétiste qui mélangeait l’hindouisme et le catholicisme. C’est à l’âge de 15 ans que j’ai reçu le Seigneur par le ministère d’un évangéliste pionnier. Je me suis rapidement engagé dans l’Église : avec les jeunes mais aussi avec les adultes. Mon Église en Guadeloupe, à Petit-Canal, m’a envoyé en France métropolitaine pour des études de théologie que j’ai faites à l’Institut Biblique de Lamorlaye. J’ai ensuite exercé mon ministère à Fresnes, à Vitry-sur-Seine, à Élancourt et maintenant à Versailles.
Je suis aussi président de l’AEEI, j’enseigne la théologie pratique à l’Institut Biblique de Nogent en tant que professeur et je préside depuis 10 ans le CEIA (Centre évangélique d’information et d’action). Je suis marié avec Liliane (qui a travaillé au SEL il y a quelques années) et nous avons quatre enfants – adultes aujourd’hui.
Pour vous quel est le sens de l’engagement chrétien face à la pauvreté ?
Je pense que cela fait partie de la vie du chrétien et du mandat qu’il a reçu tant sur le plan personnel que sur celui de l’Église. Dieu nous le demande.
Dans le Psaume 41, on lit :
« Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; l’Éternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre… »
C’est vraiment quelque chose qui nous permet d’être […]