Nous marchons à grands pas vers Noël. Dans notre calendrier chrétien, le chemin nous conduit de l’Avent à Pâques. Pourtant, dans l’histoire, c’est exactement l’inverse qui s’est produit.
Savez-vous que, jusqu’au IIᵉ ou IIIᵉ siècle, le dimanche — fête hebdomadaire de la Résurrection — était la seule célébration chrétienne ? À cette époque, c’est surtout le ministère public de Jésus qui retenait l’attention des auteurs des Évangiles. La fête de Noël, célébrant sa naissance, n’existait tout simplement pas encore.
Introduite bien plus tard, elle est pourtant devenue la fête la plus populaire, célébrée même au-delà du monde chrétien comme un moment de joie familiale. Sans doute, parmi toutes les fêtes chrétiennes, Noël est celle qui a le mieux « réussi ».
Essayons, autant que possible, de nous détacher des aspects commerciaux, des excès et des cadeaux à profusion. Restons simples, sincères et authentiques sur ce chemin qui s’ouvre devant nous. Entendons et partageons l’appel à la renaissance spirituelle et à la solidarité. Que Noël demeure la fête de la lumière, de la paix et de l’espérance — ces biens dont nous avons tous tant besoin.
Nous savons que, pour les familles séparées ou recomposées, la fête peut devenir source de tension et de nostalgie. Les enfants partagent leur temps entre deux foyers ; les parents doivent s’accorder sur la garde pendant les fêtes. Ces situations peuvent engendrer frustration, conflits ou sentiment de manque face à l’absence d’un parent. Pourtant, beaucoup de familles parviennent à trouver un nouvel équilibre, à créer de nouvelles traditions et à faire de Noël un moment de tolérance, de partage et de renouveau.
Alors, sans crainte, avançons vers Noël ! Fête de l’amour, du partage et de la joie. Dans nos maisons et nos paroisses, faisons briller avec conviction la lumière de Noël. Certains choisiront d’adopter un […]
