Le 16 juin 1974, Édith du Tertre et Hélène Engel, protestantes, participent à une conférence sur la torture. Appelées par la phrase « pendant combien de temps laisserons-nous défigurer le visage du Christ », elles fondent l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture et de la peine de mort.

Les droits humains mis en avant

La section locale de Crussol-Valence et Plaine de Valence organise, le dimanche 6 octobre, de 15 h à 17 h, une déambulation curieuse à la recherche ses lieux en rapport avec les droits humains.

Rendez-vous est ainsi donné place de la liberté à Valence, devant la mairie.

Le parcours, en forme de jeu de piste, conduira, au fil des rues, des places, des plaques commémoratives, à la découverte des différentes étapes de l’acquisition des droits humains au cours du temps. En parallèle, des articles de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, de 1948 et sur laquelle s’appuient les actions de l’ACAT, seront présentés et évoqués à chaque station.

Un parcours empli de sens

Ainsi, après un départ sous la devise « Liberté Égalité Fraternité », différentes stations seront réalisées :

– le blason de l’Ordre de la Sainte Trinité, qui, au Moyen-Âge, rachetait les captifs chrétiens ;

– le monument Manouchian et la question de la place de l’étranger – Missak Manouchian dont le devoir de résistance a conduit à la mort et à la reconnaissance par son entrée au Panthéon, le 21 février 2024 ;

– le Mémorial du génocide en lien avec l’article 2 : « Droit à toutes les libertés sans distinction aucune de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion » ;

– le centre du Patrimoine arménien, né des témoignages des rescapés qui, dans l’exil, ont trouvé le moyen de préserver leur culture ;

– la synagogue, également porteuse de la mémoire terrifiante du génocide de la Shoah dont la Déclaration universelle des droits de l’Homme est issue en 1948 ;

– le centre des demandeurs d’asile, rue Vernoux, qui […]