«On ne peut pas vivre dans une telle indigence et garder le sourire sans croire à quelque chose de plus grand que soi», souffle David Sinnandi. Cet Yverdonnois de 23 ans, étudiant en troisième année de droit à l’Université de Fribourg, se souvient de son expérience dans un mouroir tenu par des sœurs catholiques, en Inde, là où sa croyance en Dieu se déclare sérieusement. «Délaissées par leur famille, gravement malades et très pauvres, ces personnes restaient confiantes. C’est la foi qui les faisait tenir», observe avec émotion le jeune réformé, parti avec une association humanitaire alors qu’il était à peine majeur.

Visiter le monde serait-il propice  […]