Se repentir et croire : ces deux expressions nous renvoient au domaine spirituel – certains diraient : à la religion. Implication sociale : ces mots nous parlent des réalités terrestres, de notre monde – certains diraient : du concret. 

Y a-t-il un rapport entre la repentance et la foi d’un côté et l’implication sociale de l’autre ? Oui  !

Le théologien René Padilla avait dit lors du premier congrès de Lausanne que la repentance implique de se tourner du péché vers Dieu dans le monde. Ce n’est pas quelque chose qui se limite à ce qui se passe dans notre cœur et encore moins à ce qui se passe dans notre tête. Ce n’est pas une simple affaire de « vie privée » ou de « convictions personnelles ». Il s’agit de changer de manière de vivre : dans notre relation avec Dieu d’abord, mais aussi dans notre relation avec notre prochain, dans notre comportement social, dans notre gestion des biens de ce monde.

Quand quelqu’un se repent et qu’il croit, tout commence à bouger. Parfois cela met du temps à se voir. Cela peut aussi aller très vite. Quand Zachée rencontre Jésus, il déclare aussitôt après son entrevue avec lui  : « Voici Seigneur : Je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le […]