Propos recueillis par Claudie de Turckheim
Quel a été votre parcours avant de prendre la présidence de la région Ouest ?
J’ai décidé de faire mes études de théologie à 35 ans. Avec ma famille nous avons donc déménagé à côté de Lunel pour que je puisse suivre mes cours à Montpellier. Cinq années plus tard, j’ai été nommé à Die, dans la Drôme, au pied du Vercors. C’est dans cette belle paroisse que j’ai appris à être pasteur. Nous y sommes restés huit ans.
Dès le début de mon ministère, j’ai fait partie de l’équipe régional Jeunesse. Rassemblements jeunesses, puis Grand Kiff, m’ont permis de m’investir dans des équipes régionales et nationales. J’ai aussi fait de nombreux camps de jeunes en France et à l’étranger.
En parallèle, pendant huit ans, je suis allé régulièrement au Congo-Brazzaville dans le cadre de « Ensemble pour le Congo », porté par notre Église et le Defap, pour vivre des temps de formation à l’animation jeunesse avec toute une équipe de formateurs Congolais.
En 2010, j’ai pris le poste « animateur jeunesse » de la région Centre-Alpes-Rhône. Visites de groupes de jeunes, d’Églises locales sans jeunes, organisation des Carrément Kiff, des week-ends familles régionaux… Ce ministère particulier m’a donné une autre réalité de l’Église. En 2016, nous sommes partis à Rochefort-sur-Mer et je suis devenu membre du conseil régional Ouest.
Quels sont pour vous les enjeux de ce ministère ?
J’ai été appelé au ministère de président du conseil régional Ouest en 2020. C’est donc la 5e année que je travaille auprès des Églises locales, entouré par un conseil régional dont les membres aiment travailler ensemble et qui portent une vision forte sur l’accompagnement au changement. Nous accompagnons au mieux les Églises locales dans leurs projets d’évangélisation, d’ouverture. Nous les encourageons à être […]
