«Être la pasteure qui marche, c’est un peu ma marque de fabrique. Ça me plaît assez, d’ailleurs. Marcher ensemble permet souvent d’ouvrir des discussions, notamment lorsque les gens sont un peu intimidés», explique Véronique Tschanz Anderegg. La pasteure du Val-de-Travers a toujours beaucoup pratiqué la marche, jusqu’au jour où elle s’est interrogée sur la manière d’allier cette discipline sportive et son métier afin «d’offrir quelque chose de différent». C’est ainsi qu’en 2010, elle a suivi une formation d’accompagnatrice en montagne.
Ce n’est que neuf ans plus tard, cependant, qu’elle a véritablement osé franchir le pas: «Dès mon entrée dans l’EREN, j’ai demandé à pouvoir intégrer cela. J’ai eu la chance que mon Église et la paroisse du Val-de-Travers acceptent que mes propositions en lien avec la marche fassent partie intégrante de mon ministère. Je suis très reconnaissante de cette opportunité.»
Véronique Tschanz Anderegg propose, pour commencer, des marches méditatives, puis, petit à petit, des cultes en randonnant, et enfin, un trek spirituel de cinq jours une fois par an. Le Covid a contribué à renforcer ces activités: «J’ai commencé à faire des visites en marchant, avec les gens valides bien sûr, au lieu d’aller à leur domicile! Cela a été une sorte de cure d’âme. Et grâce à la consigne de me faire connaître une balade qu’ils aiment, j’ai très vite découvert la région.» Désormais, elle fait aussi des accompagnements de deuil en marchant, avec des […]