
« Après l’attentat »
Un contenu proposé par Réforme
Publié le 8 janvier 2015
Auteur : Joël Dahan
Ce soir, avec mon épouse nous avons réunis nos trois enfants. Après avoir pleuré devant l’actualité, il fallait se remettre à parler. Les terroristes n’ont pas seulement touché les familles des victimes, si éprouvées et auxquelles nous pensons particulièrement. Mais ils ont aussi touché chaque citoyen français et chaque citoyen dans le monde : celles et ceux qui participent à construire une société plus juste et heureuse, là où ils sont, avec les talents et les forces qu’ils ont. Ceux-là, sont touchés, affaiblis, remis en question.
Il fallait que nous réunissions nos enfants comme nous l’avions fait lorsque l’un d’eux avait pour la première fois été agressé par des jeunes issus de l’immigration un soir en ville.
Leur dire que l’amour, la justice, la défense de la dignité humaine, même pour le plus salaud des salaud au fond de sa cellule, ont été au cœur de multiples bons combats de celles et ceux qui n’ont jamais désespéré face à la barbarie, même lorsque leur vie ou celle de leur proche ont été malmenées. Et pour reprendre les paroles Paul, en nous rappelant qu’il vivait la souffrance dans sa chair et pas en lisant les journaux, « nous sommes accablés par toutes sortes de détresses et cependant jamais écrasés. Nous sommes désemparés, mais non désespérés, persécutés, mais non abandonnés, terrassés, mais non pas anéantis. » (2 Corinthiens 4 : 8-9). […]
Poursuivez votre lecture gratuitement sur le site de Réforme