La fin possible de l’humanité n’est plus une simple hypothèse envisagée de façon théorique. Cette fin est d’autant plus envisageable qu’elle est la résultante de phénomènes climatiques combinés avec l’existence d’un système productiviste et économique mortifère, qui tendent au fil de ces dernières décennies à s’accentuer et s’aggraver. Certains experts annoncent la fin d’une partie de l’humanité dans les très prochaines décennies ou le prochain siècle, si d’ici-là nous ne changeons pas de modèle économique !

Entre délitement européen et basculement de l’ordre mondial, une nouvelle voie semble être à trouver, un nouvel équilibre à réinventer, mais autour de quel dénominateur commun : locaux, globaux, à l’échelle de l’homme ou à l’échelle planétaire ? Aujourd’hui aucune décision ne semble pouvoir être prise sans prendre conscience de ces deux échelons. Ces phénomènes climatiques intrinsèquement associés à l’expansion de la mondialisation de l’industrie et du commerce, semblent annoncer un véritable tsunami. Un péril réel du fait de l’élévation du niveau de la mer, qui impacte de nombreux pays notamment les villes côtières, auquel il convient d’ajouter une autre forme de péril, suscité par des troubles sociaux  qui naissent des inégalités de plus en plus criantes entre le monde occidental et l’Afrique. A cela s’ajoute la surexploitation des ressources en eau, ainsi, la consommation aux Etats-Unis puise dangereusement dans les réserves : un américain utilise 700 litres d’eau par jour en moyenne. Les réserves se vident plus vite qu’elles ne se remplissent. […]