«Le terme « wokisme » est devenu est mot repoussoir car tous les « ismes » appellent une idéologie», constate Josiane Ngongang, conseillère presbytérale d’une église réformée à Paris, et enseignante d’un module de formation théologique sur les «injustices raciales et la libération des systèmes d’oppression». Bref: elle enseigne un contenu que d’aucuns qualifieraient de «wokisme», même si elle n’emploie pas le terme.

D’origine camerounaise et ingénieure, on lui demande parfois si elle est la femme de ménage, juste à cause de la couleur de sa peau. Pour elle, être «woke», selon cette expression d’argot afro-américaine des années 1930, consiste à être «éveillé au fait qu’il y ait des injustices raciales». Repris lors des mobilisations pour les droits civiques, le terme a par […]