Elle vit dans la Maison Mallet, construite sur l’emplacement de l’ancien cloître de Saint-Pierre dans lequel la Réforme a été plébiscitée en 1536. Son appartement donne même sur la cathédrale Saint-Pierre, où Jean Calvin a lu et expliqué les Écritures durant 23 ans. Rien d’étonnant, donc, à ce qu’Élise Cairus ait longtemps envisagé de devenir pasteure. Avant de renoncer, sans s’éloigner pour autant de l’Église protestante de Genève.

La jeune femme projette de travailler au sein de l’Église autour de l’accompagnement spirituel des naissances difficiles. Peut-être en fondant un ministère spécialisé sur ce thème qu’elle a choisi pour sa thèse en théologie. La version grand public de cette enquête, issue d’entretiens avec des personnes touchées par l’infertilité, l’accueil d’un enfant malade ou handicapé, l’interruption volontaire ou médicale de grossesse, ou encore le deuil périnatal vient de paraître aux éditions Salvator (voir encadré).

Des pasteurs dépourvus

Son intérêt pour cette thématique découle de la naissance de sa fille Pauline, en 2010: « J’ai fait une grosse […]