La théologie n’échappe pas aux avancées proposées par l’intelligence artificielle. La numérisation des données ouvre de nouveaux horizons dans le domaine de la recherche. 

Vous êtes théologienne et chercheuse en humanités digitales. Que se cache-t-il derrière ce terme ?

Les humanités digitales mettent en place un environnement virtuel de recherche qui mêle les données informatiques aux sciences humaines. Elles intègrent tant l’écrit, que le son ou l’image. Il s’agit d’une nouvelle utilisation de données, multiples, sur un même projet. C’est un outil à la fois interactif, multiculturel et multimodal.

Concrètement, quel est l’apport des humanités digitales à la recherche ?

La digitalisation permet de créer des interactions multiculturelles. Grâce aux «eTalks» (voir encadré), il devient possible de «feuilleter» de l’audio. Le discours d’une conférence peut être lu et écouté, mais aussi agrémenté de liens vers d’autres ressources, et tout ceci sur un même site internet.

Nous développons également des projets qui permettent un échange entre  chercheurs du monde entier sur des traductions de textes bibliques. Un nouveau type de recherche est testé en ligne sur les images numérisées. Cette masse de  […]