Ils deviennent déboutés après que leur demande d’asile a été rejetée par la Cour nationale du droit d’asile. Ils sont alors sans papiers et sans droit réels. Ils sont les premiers à faire les frais de la saturation des dispositifs d’hébergement et de la politique d’éloignement du territoire.

Un récit de vie illustre la complexité de la situation des déboutés

Humilié, torturé dans son pays, rejeté par ses compatriotes du fait d’une double ascendance arménienne et azérie, Jules (Nom changé) est arrivé en France en décembre 2009, il ne parlait pas un mot de français. Quelques jours après, il dépose une demande d‘asile classée en procédure prioritaire au regard de sa nationalité arménienne. En avril 2010 sa demande est rejetée par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides et en juin 2011 […]