Cette année si particulière remet en question notre rapport au voyage.

Avez-vous remarqué comment l’affirmation «Je suis bientôt en vacances», appelle presque automatiquement la question: «Tu pars où?». A une époque où l’on investit énormément dans son intérieur pour en faire un véritable cocon de bien-être, il semble impossible de s’y ressourcer plusieurs jours d’affilée. «C’est révélateur du besoin de divertissement, impossible de se retrouver seul face à soi-même, seul face à ses questions existentielles», évoquait une connaissance.

Il est probable que les voyages soient plus que de simples divertissements. Partir à la rencontre d’autres cultures, se confronter à d’autres réalités nous transforme. Changer d’air en couple ou en famille permet de renforcer nos relations avec nos proches. C’est pourquoi la plupart d’entre nous aiment tant voyager, même si cette activité est rarement de tout repos.

Mais le revers de la médaille, c’est que nos imaginaires de voyageurs ont été largement influencés par le marketing d’un secteur économique puissant, et que les voyages qui nous font rêver sont rarement neutres en termes écologiques et sociaux. Un marché […]