La première semaine de mai 2022, l’actualité politique a été marquée par l’investiture officielle du Président Emmanuel Macron pour son second mandat. D’ailleurs, le parti qu’il a fondé, La République en Marche, prend un nouveau nom : “Renaissance”. Contactée par l’Élysée, la députée socialiste Valérie Rabault aurait par ailleurs refusé un poste de Première ministre. L’ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé, pour sa part, qu’il quittait sa formation politique après l’accord passé entre le Parti Socialiste et La France insoumise. Enfin, à droite, la tension entre Valérie Pécresse et Nicolas Sarkozy semble ne pas être redescendue : la première a notamment refusé un don du second. 

Emmanuel Macron investi Président 

Samedi 7 mai, Emmanuel Macron a été investi pour un second mandat de cinq ans, rapporte RFI. La cérémonie d’investiture du président réélu s’est tenue au palais de l’Élysée, devant 450 personnes. C’est là que le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a proclamé les résultats officiels de l’élection présidentielle dont le deuxième tour avait vu Emmanuel Macron (58,55% des suffrages au second tour, le 24 avril) affronter Marine Le Pen. Ouvrant la voie à un nouveau quinquennat, il a notamment lancé : “Le temps qui s’ouvre sera celui d’une action résolue pour la France et pour l’Europe”, a-t-il notamment déclaré. Les deux anciens présidents, François Hollande et Nicolas Sarkozy, étaient présents.

LREM devient “Renaissance” 

Jeudi 5 mai, les partis qui soutiennent Emmanuel Macron ont lancé leur confédération nommée Ensemble, note Le Monde. Objectif : présenter des candidats communs lors des législatives. Un rassemblement qui ‘est tenu au siège de La République en marche, dans la capitale. Le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, a par ailleurs précisé que son parti changeait de nom et devenait désormais “Renaissance”. “Nous initions aujourd’hui un mouvement de refondation de LREM, pour pouvoir continuer à élargir ce mouvement politique qu’a créé le président de la République, Emmanuel Macron, il y a un peu plus de six ans, dans un parti politique qui portera le nom de Renaissance”, a-t-il dit. 

Valérie Rabault aurait refusé Matignon

Le 3 mai, la députée socialiste du Tarn-et-Garonne se serait vue proposer le poste de Première ministre par l’Élysée, d’après BFMTV. Mais Valérie Rabault aurait refusé. “La retraite à 65 ans n’est pas nécessaire et c’était un marqueur pour avoir un curseur à droite. Je suis fidèle à mes convictions même si j’ai compris que la ligne que nous portons, celle de la sociale démocratie, n’est plus majoritaire dans le pays”, a-t-elle expliqué. “Le Président n’a proposé le poste de Premier ministre à personne et il a un Premier ministre en qui il a pleine confiance”, a précisé de son côté l’entourage d’Emmanuel Macron à la chaîne d’information en continu.

Bernard Cazeneuve quitte le PS 

Il l’avait dit. Il l’a donc fait. L’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a annoncé, mercredi 4 mai, qu’il quittait le Parti socialiste (PS), rapporte Le Monde, qui cite le quotidien régional La Manche libre. Cette annonce intervient après l’accord conclu, ce jour-là, par le PS avec la France insoumise, pour les élections législatives. “J’ai quitté le Parti socialiste en désaccord avec l’alliance passée avec le parti de Jean-Luc Mélenchon”, a indiqué l’ancien chef du gouvernement.

Valérie Pécresse refuse le don de Nicolas Sarkozy

Retour à l’envoyeur. L’ancien président de la République a, il y a environ deux semaines, fait un virement bancaire en faveur de Valérie Pécresse mais cette dernière l’a refusé, rapporte TF1. Endettée à hauteur de cinq millions d’euros à la suite du non-remboursement de sa campagne présidentielle, la présidente de la région Île-de-France avait lancé un appel au don. Pour rappel, Nicolas Sarkozy, baron de la droite, n’avait pas officiellement soutenu la candidate LR durant la campagne présidentielle.