Vous vous en souvenez peut-être, le 4 novembre dernier, l’AFP a diffusé la dépêche suivante, immédiatement reprise par l’ensemble des rédactions :
« Édouard Philippe a fustigé lundi la “petite bande d’imbéciles et d’irresponsables” qui a pris pour cible samedi des policiers et un chapiteau de cirque lors d’une soirée de violences urbaines à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) condamnées par l’ensemble de la classe politique. »
Loin de moi de faire l’apologie de la violence, de la fureur de casser. Néanmoins cet événement nous invite à regarder, non seulement localement, mais aussi au niveau de notre planète.
Que des jeunes gens s’en prennent aux gardiens de la paix est condamnable. Il est aussi regrettable qu’un chapiteau de cirque ait été détruit par un incendie.
Mais dans notre monde, il est des gouvernements qui autorisent, à des fins d’intérêts privés, que le bien commun soit détruit. À l’exemple du Brésil où d’importantes parcelles de la forêt amazonienne brûlent. Ce n’est plus un chapiteau, mais le poumon de la planète qui brûle, pour créer de nouveaux espaces de culture intensive.
Il est des chefs d’État qui, à distance, mettent le feu à des pays entiers… Si bien que, tant au niveau local qu’international, l’expression attribuée à notre Premier ministre est applicable. Il y aurait donc des bandes d’irresponsables et des imbéciles à tous les niveaux de la société.

Quelles responsabilités ?

Cela m’interroge quant à ma place ici et maintenant. À quelle imbécillité, à quelle irresponsabilité est-ce que je me prête volontairement ou involontairement ?
Et si ma vie de consommateur « responsable » occidental relevait […]