Par Michel Cauzid, secrétaire du bureau de la Mission populaire évangélique de France

En octobre 2009, Olivier Lespinasse (qui nous a quittés il y a quelques mois) et Denis Costil m’ont persuadé de mettre une partie de mon temps libre au service de la Mission populaire. Merci à eux pour tout ce que cette présence parmi vous m’a apporté de rencontres, de joies, d’échanges.

Depuis le colloque de Dourdan, du 6 au 9 mai 2010, il me semble, j’ai été présent à toutes les assemblées générales et à toutes les journées de rentrée.

Cette année, j’étais retenu loin de vous et loin de chez moi par une vieille dame presque centenaire qui avait besoin de ma présence auprès d’elle. Vous lui devez bien ça à ma maman qui m’a fait connaître, dans les années 65, la Mission populaire en m’embauchant pour le service du repas de Noël à la Belle de mai. Ce qui m’avait marqué à l’époque, c’était l’ambiance chaleureuse, l’accueil de tous, la diversité des présents.

Je n’ai donc pas pu venir à l’ assemblée générale… mais j’ai pu suivre vos discussions et présentations à distance, grâce à l’internet. Réduit à un rôle d’observateur plus que de participant, j’ai eu le loisir de constater le peu de monde présent, le côté consensuel des débats, le souci toujours présent d’ouvrir la route pour demain. Ce qui m’avait marqué à Dourdan, il y a une dizaine d’années, c’était le grand nombre de personnes présentes, une ambiance festive, des débats ouverts et animés et enfin la volonté de tracer un chemin pour le futur.

Je ne reviens pas sur l’ambiance, il est difficile d’en juger à travers un écran d’ordinateur. La Mission populaire c’est une ambiance d’accueil fraternel, de joie de la rencontre, de chaleur humaine, sachons conserver tout cela dès que cette crise sera derrière nous. De ces journées, je retiens trois constats.

La participation

Le nombre de personnes présentes était en nette diminution, certes le virus explique en partie cette diminution, mais ne nous cachons pas les choses, d’années en années il y a moins de monde dans nos réunions. Nos efforts de recrutement à tous les niveaux doivent être renforcés.

Le débat

Le consensus lors des débats, c’est reposant, mais est-ce un vrai consensus ? Donnons les moyens à chacun d’exprimer sa différence de vue. Ce n’est pas dans l’air du temps, mais ne perdons pas l’habitude du débat dans nos réunions, que chacun s’exprime !

Le chemin

Depuis Dourdan, nous avons avancé, avec peu de moyens nous avons bousculé notre organisation dans plusieurs domaines, il nous est difficile de rendre visible le chemin que nous suivons vers des Fraternités plus solides, soudées dans un mouvement où « la justice remplace l’oppression, l’équité… etc ». Ces journées resteront comme un bon jalon sur notre chemin : « des Fraternités plus solidaires ».

Merci pour cette assemblée générale et cette journée de rentrée !